Ce que nous fûmes se voit dans ce que nous faisons, dans ce que nous devenons....
La honte est-elle la racine existentielle de tout être? Voilà ce que pose comme thèse le dernier film du réalisateur de The Hours
qui aime travaillait avec la perspective historique qui inscrit chacun
de ses personnages dans une dimension que seul le présent ne suffirait à
déterminer.
La rudesse des femmes face à l'épreuve de Histoire
que les hommes fabriquent et jugent. Une histoire d'amour, d'un premier
amour pour ne pas dire d'un amour premier et unique. La découverte par
un jeune homme de la complexité historiographique d'une femme plus âgée
que lui, mystérieuse et initiatrice de tous les plaisirs et de l'Amour.
Le
monde est-il injuste et doit-on se battre pour que la Vérité
apparaisse? Ce que deviendra Mickaël Berg, il le devra au croisement de
destins et va retrouver une raison d'éclairer son malheur. La lecture
constitue le lien entre Hanna Schmitt et M. Berg qui, même s'il n'évoque
pas un concept semblable au début de leur histoire, va au fil du temps
représenter un cordon existentiel qui permet la libération (au propre
comme au figuré) de Hanna.
Un film qui ne peut laisser insensible
car il touche en nous ce que nous avons sans doute de plus enfoui, les
souvenirs et les secrets qui nous y rattachent. Un bémol, cependant, à
cette œuvre qui ne possède pas à mon goût la force et la puissance
évocatrice de The Hours.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGGnoGd9uu7Vz5KZsJu9r7HYqZPVhVtA1WX8UPpicbRrMHy-OW0IXUq8q4Q2bEJqJ3AtF7197k87zkpy5KcB7_Ylqs7kcsiu3gh3vmF2GXCHRYl5Ej6H_-qjXToKrgqi3wZ0o4H1O-xcIE/s320/The+Reader2.jpg)
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