mercredi 21 janvier 2015

L'infini des possibles....

Il est question de philosophie, de Kierkegaard, de logique, d'épistémologie, d'amitié(s), d'amour, mais surtout de peurs. Le bizarre naît de la rencontre voire de la collision entre deux mondes identiques ou dissemblables dans un univers commun. Il est question de souvenirs, d'enfance, donc de voix off, de récit(s), de famille, de psychanalyse, de religion, de ruptures (aussi bien sentimentales qu'existentielles) mais aussi de cinéma, de Truffaut, de Godard, de Nouvelle Vague. Il est question d'un personnage que l'on suit, avec tous ses paradoxes. Tout ce mélange passionnant crée un Monde inquiétant devant lequel le réalisme prend une nouvelle dimension presque fantastique.
Enfin et surtout, il est question de disputes, aussi bien intérieures (conflits) que relationnelles. Elles servent à faire progresser la narration et bouleversent nos repères. Les pertes de mémoire, de langages, les insomnies, les chutes sont autant d'éléments qui nous décrochent de la narration classique pour nous surprendre et nous porter ailleurs.
Les histoires d'amour se croisent, la dissymétrie entre les ressentis amoureux se fait jour. Quelles failles nous poussent vers autrui ou nous agrègent à lui? L'admiration peut-elle être le moteur d'une relation amoureuse? La question de la durée d'un couple, de l'amitié dans l'amour et de l'amour dans l'amitié. Et bien sûr ce qui sous-tend toute problématique, la question du désir et de la sexualité.
Finalement, c'est la question du CHOIX et de la décision qui guide toute l'intrigue. La difficulté est de prendre une option et de s'y tenir fermement.
Le souvenir que j'ai des films est essentiellement lié à une mélodie (et non à l'histoire). Ainsi, parfois lorsque je visionne un film pour la énième fois, selon que le laps de temps est plus ou moins grand, il m'est difficile de retrouver la musique qu'exerçait l’œuvre sur moi. C'est de cette musique originelle dont il est question ici. L’œuvre m'a paru approximative.

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