mercredi 21 janvier 2015

Aguirre, un voyage initiatique. Une expérience phénomènale

Lorsque du surréalisme né d'un récit hyper réaliste. Une fiction à nulle autre pareille dans laquelle l'homme occupe une place dérisoire au sein d'une nature luxuriante, intemporelle et sauvage. Une Nature trop grande pour lui.
Une pièce de théâtre sur un radeau en 1560 qui, peu à peu se perd dans les méandres d'une nature hostile. La dualité entre l'état de Nature et l'Homme qui, coûte que coûte sauve les apparences pour restaurer un semblant de civilisation dans un décors Nietzschéen. Une stupéfaction sidérante que l'on retrouve dans l'interprétation de K. Kinski qui porte sur ses épaules et dans ses YEUX l'effroyable destin d'une humanité qui se déshumanise...
La musique (électronique) ajoute à ce doux fracas, filmé comme une lente agonie, une dimension qui fait de l'étrange la stimulation privilégiée du spectateur, son cheminement mental que l'on retrouvera dans d'autres pièces magistrales du 7e Art.


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