Un film pétri de culpabilité dont l'origine se trouve dans la religion
et le contexte socio-historique. L'histoire d'une femme, des femmes en
Angleterre à la fin du XIXè. L'emprise des hommes et de la religion
incarnée dans et par les hommes. Une œuvre qui demeure d'une
intemporelle beauté, tant la pureté de la forme est saisissante. Le
visage solaire de l'héroïne qui, peu à peu, se durcit alors que les
évènements et la dramaturgie évoluent vers l'obscurité. Un film où les
contrastes entre l'extérieur et l'intérieur finissent par converger vers
une unité. Le travail du cinéaste et du chef opérateur nous montre
cette correspondance entre ces états intimes du personnage et les
paysages ou actions à l'écran. De la récolte des blés (à la manière
Millet) lumineuse et radieuse à la pénibilité du travail dans les champs
de betteraves, sombres et humides ,en passant par la perte du
nourrisson et la partie de campagne.
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