jeudi 22 janvier 2015

Peinture de l'histoire ou histoire la peinture ?

Un film pétri de culpabilité dont l'origine se trouve dans la religion et le contexte socio-historique. L'histoire d'une femme, des femmes en Angleterre à la fin du XIXè. L'emprise des hommes et de la religion incarnée dans et par les hommes. Une œuvre qui demeure d'une intemporelle beauté, tant la pureté de la forme est saisissante. Le visage solaire de l'héroïne qui, peu à peu, se durcit alors que les évènements et la dramaturgie évoluent vers l'obscurité. Un film où les contrastes entre l'extérieur et l'intérieur finissent par converger vers une unité. Le travail du cinéaste et du chef opérateur nous montre cette correspondance entre ces états intimes du personnage et les paysages ou actions à l'écran. De la récolte des blés (à la manière Millet) lumineuse et radieuse à la pénibilité du travail dans les champs de betteraves, sombres et humides ,en passant par la perte du nourrisson et la partie de campagne.

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